Les cagettes de légumes

C’est avec Jérémy et Clotilde que l’histoire d’El’cagette a vraiment commencé.

Ils nous fournissent en ce moment une soixantaine de cagettes par semaine (8 ou 12€) mais aussi des légumes en vrac (carottes, pommes de terre, chou kale, céleri).

Jeremy et Clothilde sont un couple de trentenaires qui partagent les mêmes valeurs. Ils militent pour une agriculture durable, bioéthique, accessible au plus grand nombre. Ils n’hésitent pas à former d’autres personnes à ce type d’agriculture. Ce sont des gens courageux qui ne comptent pas leurs heures.

 

Ils ont créé Le Potager des 4 Vents en 2015 à Annezin (62). Ils ont obtenu la labellisation bio depuis 2018. Ils emploient une personne à temps plein et un saisonnier.

Pourquoi nous les avons choisis:

On soutient leur militantisme et leur engagement pour préserver notre terre vivante.

On se régale avec leurs produits et on est impatients de retrouver le goût des bons légumes chaque semaine. C’est l’occasion de redécouvrir des légumes anciens.

Etre maraîcher est de plus en plus difficile avec le réchauffement climatique, il faut en avoir conscience, c’est pour cela que nous leur donnons tout notre soutien.

 

L’exploitation

Ils ont un terrain de 1,5 hectare. Le sol est composé de limon (60%), sable (30%), argile (10%). Jérémy a laissé une zone tampon de 10 mètres de jachère autour de son champ. Son terrain est plus haut que celui du voisin et il est légèrement en pente. Cela permet de limiter l’exposition aux produits du champ voisin en conventionnel.

Ils ont 5 serres. Ils ont des dindes, des poules et des canards. Ces derniers aident au désherbage.

Ils ont un puits et n’arrosent certaines cultures que quand c’est nécessaire (salades) ou pour repiquer.

 

Les méthodes de culture

Jérémy et Clothilde sont convaincus qu’il faut aider la terre en commençant par nourrir le sol pour avoir de bons légumes. Pour cela il faut aider les vers de terre, et ne pas labourer profondément. Il faut redonner à la terre chaque année au moins ce qu’on lui a pris. Une partie des terres est laissée en jachère pour pouvoir nourrir le sol et appliquer la rotation des cultures.

C’est pourquoi ils font du maraîchage sol vivant : pas de labourage profond et mécanique (tout le travail est fait à la main), décroûtage, utilisation d’engrais vert, compost, bâchage, paillage. Cela vise à compléter le cahier des charges classique du bio pour préserver notre terre et la vie qui s’y trouve.

Ils veulent une agriculture durable et propre. Leurs priorités sont :

  • Le goût et les qualités nutritives
  • Le rapport humain
  • Le rendement pour la viabilité de l’exploitation
  • La résistance aux maladies (acclimatation à la région)
  • La conservation des produits

Les semences viennent exclusivement de petits semenciers qui produisent des graines non hybrides (c’est-à-dire fertiles). Quand Jérémy n’arrive pas à en trouver, comme pour les poireaux, il fait ses plants lui-même.

Ils choisissent des variétés de légumes nécessitant peu d’eau et résistant à la sécheresse (exemple : les tomates en plein air ne sont pas arrosées). En évitant d’arroser les légumes, ceux-ci conservent leur sucre et leur qualité.

 

Les produits

Jérémy est sans cesse en recherche de nouveaux produits et de nouvelles variétés, principalement dans les variétés anciennes. À ce jour, il cultive environ 35 sortes de légumes.

Voilà les produits qu’il nous a déjà proposés en fonction de la saisonnalité et du climat : plusieurs variétés de pommes de terre, de tomates, de courges, de choux, de fraises, de salades (notamment des jeunes pousses : épinards, tatsoï, roquette, moutarde…), ainsi que des poireaux, épinards, courgettes, rhubarbe, artichauts, melons, poivrons, piments, aubergines, basilic, oignons, ail, échalotes, carottes, betteraves, navets, céleris, haricots verts, groseilles…

C’est la seule exploitation de la région à faire des tomates, poivrons, aubergines bio en extérieur (les autres, c’est sous serre).

Il est possible d’acheter ces produits en petites ou grandes cagettes et également en vrac. Nous favorisons les paniers pour encourager la biodiversité du maraichage et éviter le gâchis.

Pour plus de renseignements :